Muscles superficiels ou muscles profonds ?

Certaines personnes veulent s’entrainer pour ‘gagner des muscles’. Mais pour travailler efficacement, il faut savoir que le corps humain est fait de deux types de muscles différents ; les muscles superficiels et les muscles profonds. Ils ne se travaillent pas de la même façon et leur aspect physique est très différent.

Les muscles superficiels :

par exemple au niveau des bras le biceps et le triceps, au niveau du buste les grands pectoraux (poitrine) ou les deltoïdes, au niveau des cuisses les quadriceps. Ils sont plus éloignés des articulations que les muscles profonds. Ils sont volumineux et visibles sous la peau. Leur activité est essentiellement dépendante de la volonté et non pas autorégulée par voie réflexe. Ils ont trois caractéristiques : très volontaires, très fatigables, s’atrophient en dernier. On peut les travailler efficacement par la répétition de séries de contraction guidées avec machines comme en salle de musculation, en cours de Body Pump ou de RPM pour une silhouette musclée.

Les muscles profonds :

par exemple, le psoas et l’iliaque, l’ilio dorsal, le long dorsal, les intervertébraux et le sus épineux. Des muscles moins connus mais essentiels. Très proches des articulations, ils sont peu volumineux et donnent par exemple une silhouette bien droite, les épaules bien ouvertes, avec moins de douleurs articulaires. Leurs trois caractéristiques : peu volontaires, très endurants, s’atrophient en premier. Ils sont particulièrement sollicités dans les activités physiques qui demandent des ajustements, la maitrise des mouvements et le maintien d’une posture en gainage. Pour les travailler, pas de guidage, que de la proprio réception, c’est-à-dire la conscience de chaque partie du corps sur chaque mouvement. Pilates et Yoga sont les plus adaptés, pour une silhouette dessinée mais élancée.